Les différents modes de facturation dans maestro*

Maestro* permet l'utilisation d'une multitude de modes de facturation, incluant évidemment ceux utilisés dans l'industrie de la construction. Ce document présente chacune d'entre eux et a pour objectif de vous aider à déterminer les modes de facturation qui conviennent le mieux à votre entreprise.

Sommaire

 

Facturation en temps et matériel

Ce mode de facturation est aussi appelé Facturation en temps, matériel et équipement. Il est fréquemment utilisé par les entrepreneurs spécialisés et les sous-traitants, pour des travaux de petite envergure, parfois reliés à l’utilisation de bons de travail1. De plus, ce mode de facturation est particulièrement utile aux entrepreneurs qui ne font pas usage de la facturation contractuelle. Il permet à l'utilisateur d'inscrire directement les éléments qui doivent être facturés tels le matériel utilisé (trois fils et une courroie), le temps de déplacement et le temps travaillé. Il s'agit en quelque sorte d'une facture vierge et l'utilisateur peut y inscrire librement ce qu'il souhaite facturer.

Outre plusieurs entreprises de béton et des sablières qui en font l’utilisation, la facturation en temps et matériel répond à des besoins variés et la majorité des utilisateurs de maestro* en font usage un jour ou l’autre. Ce mode peut être utilisé, par exemple, pour produire la facture d'un entrepreneur qui décide de vendre son équipement, par exemple une pelle, pour s’en acheter une plus récente, ou pour facturer tout service ponctuel. La facturation en temps et matériel peut aussi être utilisée pour refacturer des sous-traitants.

 

 

  • La facturation en temps et matériel est facile et rapide à utiliser. D'ailleurs, elle peut être utilisée à plusieurs fins.
  • L'opération menant à la création d'une facture est effectuée, de A à Z, dans une seule option.
  • La facturation d'items ne nécessite pas que ces derniers soient reliés au catalogue de maestro*.

 

 

  • Puisque ce mode de facturation est indépendant et qu'il n'est lié à aucune autre option du logiciel, il est facile d'oublier des items à facturer.
  • Un nouvel utilisateur de maestro* peut être tenté de réaliser les factures d'un projet à partir de cette option plutôt que de les réaliser à partir de l'option Facturation par bordereau, à privilégier dans le cas d'une facturation progressive.

 

 

la Facturation en régie contrôlée

La facturation en régie contrôlée permet la refacturation automatique des dépenses encourues sur un projet donné. Ces dépenses peuvent être sélectionnées et regroupées dans un bon de travail. Elles peuvent être facturées à coût plus (majoré) ou à prix fixe, selon des paramètres prédéfinis. Un contrat de facturation doit être créé dans maestro*, au préalable, et les règles de facturation doivent également y être définies.

La facturation en régie contrôlée est également utilisée lorsque certains types de travaux ou des tâches internes de l’entreprise sont donnés en sous-traitance ou en impartition; le propre de la construction industrielle. Tel que mentionné précédemment, l'utilisation de bons de travail mène fréquemment à l'utilisation de la facturation en régie contrôlée.

 

Exemples d'application

  • Une entreprise peut décider de confier à un tiers ses propres travaux de maintenance mécanique ou électrique, lui évitant ainsi d’avoir à traiter avec plusieurs syndicats.
  • Les employés en impartition peuvent travailler à temps plein dans les locaux de l’entreprise, dans l’usine ou dans une région donnée. Ils sont gérés par l’entreprise qui fait appel au sous-traitant et non par leur employeur.

 

Au Québec, la régie contrôlée est un terme consacré qui n’a pas vraiment d’équivalent anglais. Dans maestro*, la facturation en régie contrôlée a été traduite par Work Order Billing. Elle permet la facturation de bons de travail.

La facturation en régie contrôlée se distingue du service. Dans maestro*, un bon de travail est créé et sont spécifiés le numéro du client, la réquisition de travail et d'autres informations générales. S'ajouteront dans ledit bon de travail le matériel utilisé, les heures travaillées et l'utilisation d'équipement(s). Le bon de travail se complète au jour le jour, au fur et à mesure que le travail progresse. La facturation en régie contrôlée donne énormément de flexibilité à l'utilisateur, tant au niveau de la présentation de la facture que dans son contenu (plusieurs niveaux de détails sont disponibles et le regroupement de plusieurs bons de travail sur une seule facture est possible). Des items peuvent également être identifiés comme étant non facturables ou reportés pour une facturation ultérieure. La facturation en régie contrôlée est liée au catalogue de maestro*; elle nécessite que les items vendants soient configurés dans ce dernier.

La facturation en régie contrôlée offre également plusieurs possibilités liées à l'approbation des travaux en préparation de la facturation. Il est possible de générer des rapports d’approbation avant la facturation en tant que telle et de joindre ces fichiers d’approbation à la facture, sous forme de fichiers PDF.

 

 

  • Tous les frais encourus sur un projet transigent vers la facturation afin que rien ne puisse être oublié.
  • La régie contrôlée offre énormément de latitude à l'utilisateur et rend possible plusieurs scénarios de facturation.

 

 

Escomptes et prix spéciaux

L'option Tableau des escomptes par client, dans maestro* est compatible avec tous les modes de facturation. Elle permet de gérer automatiquement, au moment de la facturation, les escomptes ou prix spéciaux attribués à un ou plusieurs client(s) pour un produit, pour un type de produit, pour un type de client, pour un bon de commande ou un projet spécifique. Il est également possible de spécifier les dates à partir desquelles les escomptes / prix spéciaux s'appliqueront.

 

La facturation contractuelle

Ce mode de facturation implique qu'un prix de base soit établi avant que les travaux ne débutent. Selon l’ampleur et la durée des travaux, il peut s’agir d’un montant fixe à facturer à l'achèvement des travaux ou d’une facturation progressive impliquant plusieurs factures, jusqu'à ce que la valeur totale du contrat soit atteinte.

Toute facture contractuelle doit être reliée à un contrat, créé au préalable, ainsi qu'à un projet.

 

Par montant forfaitaire

La facturation par montant forfaitaire consiste en un prix fixe, établi au début du projet. L'appellation anglaise Lump Sum y fait référence. Le remplacement des fenêtres d’une résidence est un exemple du type de travaux généralement facturés par montant forfaitaire.

 

 

  • Ce mode de facturation est souvent utilisé lorsque peu de détails doivent être fournis sur le projet et que le client n'exige pas connaître les particularités de chacun des éléments facturés.
  • Il permet également la facturation des avis de changement en sus du montant original établi.

 

Par facturation progressive

Il s’agit probablement du mode de facturation le plus fréquemment adopté par les utilisateurs de maestro*. Le client est facturé selon l’avancement des travaux, mensuellement, et une demande de paiement précède la facture, de façon à ce que des modifications puissent être apportées au besoin avant l'envoi de la facture en tant que telle. Si des phases sont définies dans le bordereau de facturation, celles-ci peuvent correspondre ou non aux phases du projet.

La facturation contractuelle progressive peut être réalisée selon l'avancement des travaux à ce jour, pour la période donnée, ou cumulativement. Elle peut être basée sur :

  • les pourcentages d'éléments complétés
  • les quantités d'éléments complétés (avec un coût unitaire)

Dans le cas de la facturation progressive par bordereau en pourcentages (ou par unités), le contrat peut être fragmenté en sections pouvant correspondre aux phases de construction. Une portion du coût total est associée à chacune des phases. Puis, à chaque mois, le pourcentage d’avancement des phases est évalué. Le client est facturé selon le pourcentage d’avancement.

Dans maestro*, il est possible de modifier les pourcentages d’avancement enregistrés après avoir imprimé et présenté la demande de paiement au client afin que lesdits pourcentages d'avancement soient contre-vérifiés par le client lui-même ou son représentant. Cette façon de faire permet d'éliminer toutes disparités avant la production de la facture finale.

Lorsque la facturation en est une par bordereau en quantités, des quantités remplacent les pourcentages d’avancement des travaux. Chaque ligne de détail est définie avec un prix unitaire et une quantité estimée. Chaque mois, la quantité utilisée à date est mise à jour et le prix unitaire est appliqué pour produire la facture de ce mois. Selon la quantité de matériel utilisé (par exemple, le nombre de m³), le montant final du projet peut être inférieur ou supérieur à celui prévu. Ce mode de facturation est fréquent dans le domaine du génie civil, par exemple, lorsque des travaux doivent être réalisés à partir de plans de relevés de terrain et de coûts unitaires pour chacun des éléments facturés.

 

Il est possible, dans maestro* 3.05, de jumeler dans un même bordereau des lignes de détail en pourcentage et en quantité.

 

 

La facturation progressive permet de facturer au fur et à mesure de l'avancement des travaux.

 

 

Une évaluation de l'avancement des travaux est nécessaire à chaque période de facturation et nécessite que des livrables ou jalons de projet soient clairement définis au préalable.

 

 

Facturation à coût plus

Ce mode de facturation est caractérisé par un juste équilibre entre le prix payé par le client pour un matériau quelconque, pour la main-d’œuvre et celui payé par l’entrepreneur; il découle d’un contrat à coût plus plutôt que forfaitaire. La facturation à coût plus est souvent utilisée lorsque les travaux consistent en des produits personnalisés, pour lesquels plusieurs modifications sont susceptibles de survenir pendant la construction.

La facturation à coût plus, dans maestro*, permet de dresser un tableau affichant les prix coûtants et les prix vendants des éléments facturés (les matériaux, l'utilisation d'équipement et la main-d'oeuvre sont détaillés). Les prix de vente correspondent généralement aux prix coûtants, majorés de frais d’administration (par exemple 10 %) et/ou d'un pourcentage de profit raisonnable (par exemple 5 %), déterminés et officialisés par contrat (la main-d'oeuvre et l'usage d'équipement(s) peuvent également se voir être facturés par l'utilisation d'un taux horaire défini. Des copies de factures payées par l'entrepreneur sont souvent jointes à la facture envoyée au client.

Ce mode de facturation peut être utilisé, par exemple, dans le domaine de la construction de maisons résidentielles luxueuses. Pendant la construction peuvent survenir l'ajout de fenêtres, des modifications de divisions, des changements de matériaux tel le revêtement de sol, etc. L'utilisation de la facturation à coût plus fait en sorte que tous les coûts apparaissent sur la facture et sont présentés au client. Ils sont majorés, conformément à l'entente contractuelle.

 

 

 

Ce mode de facturation permet généralement un juste équilibre entre le prix payé par le client et celui payé par l'entrepreneur.

 

 

Les éléments de la facture qui sont identifiés comme étant non-facturables lors de la réalisation de celle-ci ne pourront être facturés à partir de ce mode de facturation ultérieurement. Ils devront l'être à partir du mode de facturation temps et matériel. Ce mode de facturation offre donc peu de flexibilité à l'utilisateur.

 

Facturation en gérance

La facturation en gérance est le propre de la gérance de construction.

 

Gérance de projet

La gérance de construction veut qu’un chargé de projet ou un entrepreneur général gère un projet au nom d’un client. Le mandat peut inclure la planification préliminaire de l’ouvrage, la gestion des échéanciers, la gestion des coûts, l’exécution des travaux, le respect des exigences en matière de construction et de santé et sécurité au travail, la supervision, la gestion des sous-traitants et des fournisseurs, etc. Le client demeure responsable des dépenses bien que les paiements puissent être effectués par l’entrepreneur ou le client lui-même. La performance financière du chargé de projet ou de l’entrepreneur général fait parfois l’objet d’une entente voulant qu’un potentiel partage des économies réalisées s’ajoute aux coûts de gestion de projet.

 

La facturation en gérance permet de facturer ledit client en fonction de l’avancement des travaux, de majorer les prix coûtants d’un pourcentage de profit déterminé au contrat et, au besoin, d’ajouter des frais d’administration. La facture est produite pour une période donnée et toutes les transactions à facturer sont listées et regroupées par activité de projet.

Ce mode de facturation présente les caractéristiques de la facturation à coût plus, tout en facilitant le suivi de l’avancement du projet (basé sur les pourcentages d’éléments complétés) par rapport aux budgets établis. De plus, il permet de traiter les sous-projets et de joindre les documents liés aux transactions facturées lors de l’envoi de ladite facture.

 

 

 

La facturation en gérance présente les avantages suivants :

  • Lors de la facturation, le client peut visualiser le détails de toutes les dépenses facturées;
  • Le client est en mesure de comparer lesdites dépenses aux budgets établis et il peut suivre l’avancement des travaux;
  • En plus de présenter le détail des coûts engagés, ce mode de facturation permet d’ajouter un pourcentage de profit et/ou des frais d’administration.

 

La facturation des appels de service

Dans maestro*, un module spécifique est dédié à la gestion des appels de service. Celui-ci permet la facturation de ces derniers individuellement ou non, qu'ils aient été saisies dans maestro*MOBILE ou maestro*.

 

La facturation des bons de travail

Bien qu'une majorité de clients facture les bons de travail à partir de l'option Facturation en régie contrôlée, maestro* permet de facturer ces derniers sans recourir à la régie contrôlée et à même l'option Bon de travail. Cette méthode permet de créer une facture par bon de travail en facturant tout simplement tous les éléments entrés dans le bon de travail.

 

La facturation des Commandes clients

Maestro* rend possible la location d'équipement(s) et la réalisation de commandes pour les clients. De ce fait, une option de facturation a été développée pour répondre à cette fonctionnalité.

Les commandes clients sont liées au catalogue de maestro*, permettant ainsi de disposer de prix de vente (escomptés ou non), d’obtenir directement la disponibilité en stock des produits vendus et de rendre disponibles les informations sur les quantités à livrer ou déjà livrées. Les commandes clients et la facturation des commandes clients sont principalement utilisées dans le secteur de la distribution.

 

Billets de béton et billets de carrière

Les billets de béton et de carrière peuvent également être facturés dans maestro*. Dû à leurs caractéristiques propres, ils font l'objet d'un document distinct.

 

Les ventes résidentielles

Les ventes résidentielles font également l'objet d'une documentation séparée. Elles consistent en des ventes notariées et sont gérées dans un module spécifique dans maestro*.

 

Notions de retenue

Selon les normes standards des contrats de construction de l’Association canadienne de la construction (ACC), sur chaque demande de paiement, un pourcentage de la facture doit être retenu et payé seulement à l’achèvement des travaux. Cette retenue consiste en une retenue contractuelle et elle est fréquemment fixée à 10 %.

Par retenue, on entend donc un pourcentage du coût total des travaux qui doit être payé une fois ceux-ci complétés. Il s’agit en quelque sorte d’une assurance comme quoi les travaux seront finalisés. L’application de retenues est un standard dans l’industrie de la construction. Celles-ci sont payables après la livraison des travaux. Le pourcentage de retenue se calcule sur la facture au complet. Dans le cas où une retenue de 10 % est convenue, 90 % du montant de la vente (plus taxes) est d'abord facturé et dû. Le solde, soit 10 % de la vente plus taxes est quant à lui facturé à la fin du contrat. En effet, selon les pratiques de l'industrie et les exigences gouvernementales, les taxes doivent être déclarées et comptabilisées lors de la vente et payées dans les termes établis. La méthode de retenues standard répond à cette norme et est celle recommandée par Maestro. Toutefois, en pratique, trois façons de faire peuvent être observées chez les clients en ce qui concerne l'application des retenues au niveau des ventes :

  • L'application des retenues standards;
  • L'application des retenues avec taxes;
  • L'application des retenues sans taxes.

 

L'application de retenues fait en sorte que deux types de comptes à recevoir (ainsi que deux comptes à payer) doivent être créés dans maestro* : un compte à recevoir courant et un compte à recevoir pour les retenues.

 

Retenues standards et libération des retenues dans maestro*

Bien que le client soit facturé pour le montant de la vente moins la retenue, l'application de retenues standards dans maestro* a pour effet de comptabiliser la totalité de la vente dès la production de la première facture. Comme les taxes sont appliquées sur le montant de la vente moins la retenue, 90 % de ces dernières seront dues à partir de ce moment2. La différence, soit 10 % des taxes, sera comptabilisée lors de la libération des retenues. Une seconde facture sera produite à cet effet.

 

Retenues avec taxes

La deuxième façon d'appliquer les retenues, observée sur le terrain, consiste en une méthode basée sur une comptabilité de caisse, c'est-à-dire que la portion de taxes applicables sur le montant de la retenue n'est exigible que lorsque la retenue l'est.

Avec cette méthode, les taxes applicables sur la retenue sont comptabilisées dès le départ. Toutefois, lors de l'émission de la facture, celles-ci sont provisionnées et ne figurent donc pas sur le rapport de taxes. C'est lorsque le paiement de la retenue est effectué que les taxes applicables à la retenue sont déclarées.

 

Retenues sans taxes

Enfin, une troisième méthode, peu privilégiée par les clients de Maestro, peut être employée; il s'agit de l'application de retenues dites sans taxes.

Cette méthode sous-entend que la retenue est calculée à partir du sous-total de la somme à facturer et que les taxes sont déclarées à 100 % sur la première et unique facture. Contrairement à la méthode avec taxes, maestro* déclare 100 % des revenus mais aussi 100 % des taxes lors de la facturation, faisant en sorte que la retenue est provisionnée sans taxes. Les taxes sont ainsi dues aux instances gouvernementales dès la facturation et aucune taxe n'est déclarée lors du paiement de la retenue.

 

Tableau comparatif des méthodes de gestion des retenues dans maestro*

Méthode et principales caractéristiques

Avantages

Inconvénients

Standard avec libération des retenues*

  • Deux factures sont émises.
  • Le revenu est entièrement comptabilisé lors de l'émission de la première facture.
  • Les taxes de la première facture sont calculées sur le montant de la vente, moins la retenue.
  • À la fin du projet, la retenue est facturée et comptabilisée dans les comptes à recevoir.
  • Cette méthode répond aux exigences gouvernementales.
  • Les liquidités de l'entreprise peuvent être affectées si les taxes doivent être payées aux instances gouvernementales avant d'avoir été perçues (dans le cas de délais de paiements de la part de clients).

Avec taxes

  • D'emblée, une seule facture est émise.
  • Le revenu est entièrement comptabilisé lors de l'émission de la facture.
  • Les taxes applicables sur le montant de la retenue sont déclarées au moment du paiement de la retenue.
  • Les taxes applicables sur le montant de la retenue ne sont déclarées qu'au moment du paiement de la retenue, limitant l'impact sur les liquidités de l'entreprise.
  • Les taxes applicables sur le montant de la retenue n'affectent pas les comptes clients; un avantage lors des analyses de crédit.
  • Un état de compte ou une facture non comptabilisée dans maestro* doit être envoyé(e) au client lorsque la retenue est due pour l'en informer.

Sans taxes

  • D'emblée, une seule facture est émise.
  • Le revenu et les taxes sont déclarés à 100 % lors de la facturation.
  • La retenue est donc provisionnée sans taxes.

 

  • Un état de compte ou une facture non comptabilisée dans maestro* doit être envoyé(e) au client lorsque la retenue est due pour l'en informer.
  • Toutes les taxes sont dues dès l'émission de la facture.

* Cette méthode est celle recommandée par Maestro ainsi que par les instances gouvernementales.

 

Questions fréquentes

 

Pourquoi certaines personnes parlent d'une similitude entre la facturation en régie contrôlée et la facturation à coût plus?

Dans les deux cas, l'entente entre l'entreprise et le client repose sur le fait que sont facturés les coûts engagés et accumulés sur le projet. Le prix final exact des travaux n'est donc pas nécessairement déterminé au départ, bien qu'un budget soit généralement établi et convenu. De plus, dans maestro*, il est possible d'appliquer des taux de main-d’œuvre et de majorer les prix tant dans la facturation en régie contrôlée que dans la facturation à coût plus.

Les deux modes de facturation se distinguent toutefois, et entre autres, dans la flexibilité qu'ils permettent ainsi que dans l'utilisation d'items catalogue. En effet, la facturation en régie contrôlée de maestro* utilise les items catalogue alors que la facturation à coût plus ne permet pas de lier des dépenses au catalogue. Plusieurs s'entendent pour dire que la facturation en régie contrôlée constitue en quelque sorte une méthode de facturation à coût plus... avancée.

 

À RETENIR

  • Dans maestro*, il est possible d'utiliser plusieurs modes de facturation.
  • La facturation en temps et matériel permet de facturer du matériel utilisé, du temps travaillé ou de déplacement, etc. sans qu'un contrat n'ait été défini au départ et sans que les items à facturer ne soient nécessairement liés à un projet ou au catalogue de maestro*. Il s'agit de la méthode de facturation la plus manuelle.
  • Plusieurs options de facturation contractuelle sont disponibles dans maestro* : à coût plus, en gérance, par montant forfaitaire ou progressive (par bordereau en pourcentages ou par bordereau en quantités).
  • La facturation en régie contrôlée permet la refacturation automatique des dépenses encourues sur un projet donné, à prix fixe ou majoré.
  • Maestro* offre également la possibilité de facturer des bons de travail, des appels de service, des avis de changement, des billets de carrière et de béton et d'effectuer des ventes résidentielles.
  • Enfin, maestro* est conçu pour gérer les retenues selon les normes prescrites par l'industrie et selon les méthodes observées sur le terrain.

 

PISTES DE RÉFLEXION QUANT À LA FACTURATION DANS MAESTRO*

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Quels sont les modes de facturation utilisés au sein de votre entreprise, à la lumière des explications fournies dans ce document?

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Effectuez-vous de la facturation progressive?

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À haut niveau, quel est votre processus de facturation?

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Comment sont produites vos factures? D'où vient l'information? Utilisez-vous des modèles de factures personnalisés pour vos clients?

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Quelles informations doivent figurer sur la facture? Quel est le niveau de détails souhaité? 

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Envisagez-vous saisir et formater la facture finale manuellement ou le détail proviendra d'un bon de commande complété? Veuillez nous informer de votre processus de facturation afin que nous puissions vous aider à générer la facture voulue.

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Utilisez-vous des formulaires distincts pour chaque méthode de facturation utilisée?

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Si vous utilisez le mode de facturation en temps et matériel, facturez-vous par taux de facturation?

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Gérez-vous les retenues? Si oui, comment?

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Combien d'employés interviennent dans le processus de préparation des factures? Quels sont les rôles et responsabilités de chacun?

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Avant de traiter une facture, devez-vous effectuer une vérification de prix? Si oui, de quelle façon procédez-vous?

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Les factures doivent-elles être approuvées par des professionnels et/ou par le client? 

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Les factures doivent-elles être approuvées et révisées à l'interne?

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Est-ce que certaines factures sont le fruit d'ententes contractuelles avec des clients?

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Est-ce que les prix de vente des produits et services sont préétablis?

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Est-ce que certains prix de vente consistent en une majoration du prix coûtant?

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Utilisez-vous une liste de prix ou vous gérez des escomptes clients par clients, produits, commandes et/ou projets? 

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Gérez-vous les limites de crédit des clients? 

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Quand effectuez-vous le report de vos factures? 

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Quand les frais d'administration sont-ils appliqués?

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Est-ce que les factures sont imprimées et/ou envoyées par courriel?

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Envoyez-vous des états de compte aux clients?

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Facturez-vous des intérêts ou des frais d'administration en cas de défauts ou de retards de paiement?

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Comment gérez-vous les dénonciations/prêts? 

 

Dernière modification : 12 novembre 2024